reflet

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06 décembre, 2006


Une histoire de brosse
Bon, j'ai pas l'habitude de conter des histoires de ce genre surtout parce qu'elle est vraie et me dépeint comme un ivrogne fini, ce que je suis à mes heures, faute d'avoir un truc plus intéressant à faire.En passant, je ne vais nommer aucun nom, sinon fictifs afin de garder l'anonymat des autres personnes.

Enfin, cette aventure commence par la fin de ma deuxième session à l'université. Nous en sommes au dernier cours et je suis invité par quelques personnes du bacc à un souper à la cage aux sports (que j'appelle affectueusement cage aux porcs..) Comme je connais pas beaucoup les gens de mon bacc, je me dis que c'est l'occasion rêvée de faire la connaissance de certaines personnes, histoire de me faire des amis, parce que je viens pas de la région et que j'ai parfois une approche trop directe.

Je n'ai pas un sous en poche, mais une belle carte de crédit toute neuve. Je décide d'accepter l'invitation sous condition d'avoir quelqu'un pour me ramener chez moi. Après cette entente, nous nous rendons au restaurant. Nous sommes environ une dizaine de personnes. Je commande mon repas et prends un litre de vin. Tout se passe bien; on mange, on boit, on boit, on parle plus, je parle plus et la conversation est intéressante. Le repas terminé, le litre aussi, je commande un deuxième litre et un deuxième repas.. Les autres trouvent cela drôle et tout va bien pour moi à part que je commence à tituber un peu..

le temps s'écoule et quelqu'un propose d'aller à la voix maltée. On me demande si je veux venir. Bien sûr que j'ai dit oui dans un état avancé, la carte de crédit va payer. Je prends des arrangements, afin d'avoir quelqu'un pour me ramener. Pas de problème, on y va. Mais vous savez, à la voie malté, ce n'est que de la bière de microbrasserie servie communément en pinte. J'ai réussi à boire 5 pintes.. Maintenant, récapitulons, 2 litres de vin rouge, 5 pintes, un kevin de 155 lbs.. ouf..

Mais ça termine pas là et j'en perds des bouts. Pas grave, je vous raconte ce que je me rappelle et ce que l'on m'a dit. Après les 5 pintes, je suis bourré et on propose d'aller au bar l'orchidée et je suis.. enfin, l'on me traîne un peu. Quand j'entre dans le bar, je suis tellement fini que je me couche sur une table et m'endors. Les autres n'en font pas un cas, kev dors tranquillement, on peut continuer à chatter ensemble. Pourtant, vers 3 heures du matin, quand il est temps de partir, y'a un problème. Kevin a disparu. Vous savez, cette année-là, quelqu'un est mort de froid trop soûl dehors (centurion de l'université), alors on s'inquiète, on commence à me chercher dans le bar et même dans l'hôtel (le bar est dans l'hôtel), mais rien, nada, j'ai disparu. Mes copines de brosse sont mécontentes et inquiètes, mais elle finissent par partir, croyant que j'ai dû en faire autant sans avertir.


Pourtant, dans une pièce non isolée de l'hôtel, je me réveille, à cause du froid. Je suis étendu sur le sol et mes vêtements sont souillés de vomi. Je regarde autour de moi et je n'ai pas les idées claires, parce que l'alcool n'est pas encore dissipée. La pièce ressemble à une conciergerie, où j'ai dû échouer à la recherche d'un endroit où me vider les entrailles. Mais vous savez, dans l'état où je suis , je n'ai même pas conscience de l'endroit où je suis. Je vois une porte et l'ouvre pour tomber sur un couloir qui me semble très long et parsemé de portes avec des numéros.

Alors comme dans un rêve, j'essaie d'ouvrir une porte. Pas chance, verrouillé. Une autre, toujours verrouillée. Après plusieurs essais, J'ouvre une porte et entends "heille!" Je referme la porte. Ça y est, je viens de comprendre que je suis dans un hôtel. Comme je ne sais pas du tout où je suis et que je me sens très mal, la seule option qui ne vient à l'esprit est de louer une chambre (j'ai l'impression d'être perdu et sans maîtrise de mes sens, je suis en état de détresse). Je réussis à me rendre à la réception et demande une chambre. Pas de bol, je suis tellement soûl que je ne me rends même pas compte que le gars m'a loué une suite pour le reste de la nuit. Naturellement, j'ai encore payé avec la carte de crédit.


Je finis par me rendre à ma chambre (demandez pas comment..). J'ouvre la douche, enlève mon manteau plein de vomi (ils m'ont donné une chambre dans cet état!!) et je m'endors dans le bain. à un certain moment, je me réveille, l'eau est froide. Je plonge mon manteau dans l'eau et je vais me coucher dans le lit.

Vers 9 heures du matin, je me réveille et décide de me sortir de cette merde. Je me rends à la réception.
- Excusez-moi, je suis où?
- Vous êtes à la chambre 129. monsieur.
- Non, vous n'avez pas compris, je veux savoir dans quelle ville je suis et dans quel hôtel.
- Monsieur a eu une dure soirée?
- ...
- Vous êtes à Jonquière, au motel l'Orchidée.
- Jonquière, c'est où?
- Ça dépend de l'endroit où vous voulez aller?
- Chicoutimi
- Vous êtes à quinze minutes de chicoutimi en voiture.
- Y'a moyen de s'y rendre sans appeler le taxi?
- L'autobus passe à la station service à coté du motel.
- Et pour déjeuner?
- Y'a un restaurant dans le motel. Juste derrière vous.
- Merci!

Je me dirige dans le restaurant et m'assois au comptoir. Je dois faire pitié à regarder.. Je ne porte pas mon manteau et j'ai seulement un chandail à manche courtes moulant, ce qui n'est pas très chaud pour la fin du mois d'avril. Un miroir devant moi me montre que je ne suis plus frais rasé, et pendant l'espace d'un moment, je pense " kev, tu es destroy" et je me sens bien. Je commande un déjeuner, mais à peine servit, je goûte une patate et le mets de côté. Je paie,m'excuse de ne pas avoir mangé, donne un bon pourboire et sort dehors.

Je pense à ce qui m'est arrivé, pourquoi je suis seul? Aie-je dit quelque chose de mal? J'ai harcelé quelqu'un? J'ai vomi sur quelqu'un? Plein d'idées me viennent en tête, mais je ne réussis pas à me rappeler ce que j'ai fait de ma soirée.

Je finis par prendre l'autobus. À chaque bosses, je manque de me vomir dessus et le voyage est long de Jonquière à Chicoutimi en autobus (1 heure, vive le transport en commun..) Je finis par rentrer à la maison et me couche.

Quelques jours plus tard, je constate que ma carte de crédit est pleine ( je viens de finir de la payer après 3 ans..). Je rencontre par hazard une fille de mon bacc (celle qui était mon transport)Je finis par apprendre que je n'ai pas été désagréable de la soirée, que j'ai seulement disparu..

La moral de cette histoire?
Y'en a pas, mais Dieu que c'était cool!!

28 novembre, 2006

Le Tête-brulée
M’avez vous vu ce m’as-tu vu,
Ce tête-brulée, tête perforée
Dont le corps ne s’encadre pas dans le décor ?

Il est assit ici
Percutant le paysage à répercussion
Détonant au centre des têtes enflées

Et ce tête-brulée ne comprends pas
Toutes les actions-réactions
Des têtes-cramées, têtes massacrées

Aucune inquiétude, il est déjà loin,
Dans son monde immonde
Sans certitudes, ni servitude

Quand plane le doute,
Qu’il perd sa routeIl rêve d’autres têtes-brulées

21 novembre, 2006


Mon ciel est en feu
avez-vous vu, ce qui se cache derrière ce verre opaque que sont mes yeux?
cette étincelle de désir et de peine qui s'éteind et se rallume à chaque bouffée d'air ?

à chaque jours qui naît, je veille des rayons de lueurs,
qui m'infligent un nouvel espoir.
alors dans cette pièce, sombre, ce cube,
je perce un trou dans le mur, pour chaque moments de sourires

pour chaque sourires cette prison tombe en ruines
pour laisser place une végétation chimérique.
pour chaque pulsations cardiaques dirigées vers ma personne
les barrières tombent
en même temps que je retire mon masque de pierres

prenez ma vie, je vous l'offre
prenez mon âme, je n'ai rien qui n'a plus de valeur
Si ce n'est que votre regard tourné dans ma direction.

19 novembre, 2006

Pourquoi j'ai tué mon ombre

Je m'en rappelle encore, cette manie qu'elle avait de toujours prendre de l'avance sur moi et j'avoue qu'au début, je trouvais ça comique. C'était comme un grand frère qui me montrait toujours quoi faire. Et la première fois que je l'ai vue, que j'ai pris conscience qu'elle était là, je me suis dit "Tiens, je ne serai plus jamais seul" J'ai passé des semaines à l'admirer, à l'épier, à enregistrer tous ses détails.

Puis je me suis mis à observer les autres, à regarder leurs comportements. Mais ce n’était pas pareil, c'était statique, c'était objectif, sans arrêt, ça faisait même parfois le tour complet des objets. Alors ça m'a mis en furie, en pétard, de voir cette jolie masse noire, obéissante, non pas seulement au propriétaire, mais aussi au soleil.

Et moi, non mais bordel! Ce n’était pas ça du tout! Au lieu d'avoir une ombre qui docile, comme tout les autres, j'avais ce truc qui faisait des mouvements avant même que j'aie eu le temps d'y penser. Elle se levait même une minute avant moi pour aller faire le café, et quand je commençais le mien, elle avait fini le sien depuis belle lurette.


Je me souviens même une journée où, quand j'ai décidé de rompre avec ma copine, au moment de se quitter pour de bon mon ombre est partie avec elle. Haha! J'étais content, ça faisant deux pierres d'un coup. Bon débarras! Mais elle a eu le culot de revenir en rampant dans le salon, comme si elle avait le droit de revenir à sa guise!

Elle devenait de plus en plus arrogante. Elle se plaçait toujours devant moi, mais quand c'était le moment de faire des trucs important, mon ombre s'en dispensait. Elle ne se brossait plus les dent, ne faisait plus les files d'attente dans les magasins, ne payait plus à la caisse et parfois ne me suivait plus.

Un jour, pendant que je marchais dans la rue, elle a dépassé mes limites. J'étais sur le trottoir d'une rue achalandée par un temps ensoleillé. Je marchais tranquillement quand je vis cette femme, cet ange sublime venait à contre-sens, dans ma direction. Je n'avais pas jamais vue une fille aussi belle. Mais comme à l'habitude des gens normaux, le ne l'ai pas dévisager très longtemps. Lors qu'elle est arrivée à ma hauteur, j'ai même baissé les yeux pour regarder le sol.

Mais c'est à ce moment que la situation à dégénérée. Mon ombre a agrippé l'ombre de cette femme et a pris la fuite avec dans une ruelle. "Hey, revient ici!" criais-je. La femme ne s'est pas rendu compte que son ombre a disparu. Elle n'est seulement retournée et m'a regardé comme si j'étais un taré. Tant pis pour elle...


Moi, je n’allais pas en rester là. Je suis rentré chez moi et j'ai décidé que j'allais attendre que mon ombre revienne. J'avais ramassé un gros couteau de cuisine et je l'attendais, assis dans fauteuil du salon. Elle est revenue vers onze heures, toujours rampante, mais avec un couteau à la main. Je me suis ruer sur elle en plantant le couteau et à partir de ce moment, j'ai dû perdre le file du combat. Je me suis réveillé dans une cellule capitonnée.


Dehors, j'ai vu deux hommes passer. Ils ont regardé par la fenêtre. Je pouvais entendre leur conversation:

- Charles, celui-là il est ici pourquoi?
- Il était normal, un type banal mais, il y a un mois, il a pété les plombs. J’ai entendu dire, qu'il avait violé un femme et tenté de mettre fin à ses jours par la suite.


Et j'ai regardé vers le sol pour la voir, encore et encore.

Je m'en rappelle encore, cette manie qu'elle avait de toujours prendre de l'avance ...

15 novembre, 2006

de l'espoir en tout?
Vous savez, l'on se ment souvent à nous même, presque autant que l'on arrive à mentir au autres... Je m'explique; vous arrive-t-il de dire à quelqu'un quelque chose et de penser tout à fait le contraire en dedans de vous même?

Prenons quelques exemples assez simples, comme le mariage, l'amour, dieu, tout ce qui touche à la spiritualité.

Oui, vous déjà dit "non, je ne crois pas à dieu"
Dans ce cas-ci, je vous pose la question, "en quoi croyez vous?"
Au destin?, vous êtes maître de votre vie? et vos proches qui meurent, vous l'aviez prévu dans votre vie? et les accidents?

"Non, je ne veux pas me marier, c'est idiot de croire que l'amour peut durer pour la vie.." (et pourtant, vous espérez secrètement que vos paroles soient fausses).

Croyez-vous en l'âme soeur? "non, de nos jours tout le monde couche avec tout le monde.. (mais l'on souhaiterai trouver cette personne que l'on cherche tant)

Vous croyez vraiment vos paroles?
Pas certain.
Au fond de vous-même, vous souhaitez une bonne partie de tout cela!

Pourquoi? Ce n'est pas l'idéal que vos parents vous ont toujours montré?
La belle vie heureuse avec tout le tralala..

Alors pourquoi ment-on aux autres et à soi?
La peur, peur de ce que les gens vont penser de vous, peur de ce que l'on va croire
Ou peut-être avez vous une armure pour vous protéger? Protéger de quoi? Des autres, du monde? de vous?


Un mot me viens à l'esprit lorsque je pense à cela; L'espoir.
Oui, l'espoir au fond de nous-même, cette petite voix qui veut croire, qui souhaite donner sens à... C'est ce même espoir qui forge nos vie, qui leur donne forme à l'aide de rêves.

Mais parfois, on subit plus que l'on rêve. Et pourquoi?
Des choix, bons ou mauvais, des compromis, que l'on aurait pas toujours dû faire.

Vous l'entendez, cette petite voix qui demande sa place? Et ce que beaucoup trouvent de mieux à faire, c'est de ne pas l'écouter.. C,est trop dur, c'est trop d'épreuves.. c'est tout simplement trop fou pour s'y arrêter. Alors on la met de côté, on regarde vers quelque chose de moins grandiose, de plus terre-à-terre, de peur d'échouer.. d'échouer, on finit par espérer d'espérer!

Qui a dit que cela allait être facile? Il faut aussi apprendre en partant du plus simple. Oups, je tombe! Pas grave, y'en a d'autres qui sont tombés avant moi, relève-toi et recommence..Comme une examen, si l'on échoue la première fois, l'on peu toujours recommencer


C'est facile de laisser tomber son armure par écrit, pas avec les gens..
Pour ma part, j'ai espoir et j'aspire à plein de choses
Ce n'est pas interdit d'avoir espoir, de rêver un peu plus loin que les autres

Faut-il commencer par apprendre à s'écouter et vouloir se battre pour ce que l'on souhaite.

11 novembre, 2006


Pourquoi je blogue?
L'apport de l'informatique dans nos vie nous amène depuis pas si longtemps à un nouveau changement, grâce à certaines plateformes qui peuvent donner la voix aux gens ordinaires comme vous et moi. je dois avouer que j'ai une faible pour la plateforme de type blog. En effet, ce type de programme est pour la plupart du temps facile d'utilisation et très polyvalent, puisque l'on peut y intégrer presque tout ce que l'on désire sans pour autant être un craque de l'informatique. De plus il est possible d'avoir une certaine rétroaction de la part des lecteurs, ce qui laisse croire que l'on est pas toujours seul avec nos idées.

La plupart du temps, les gens utilisent le blog, soit pour y mettre des images, communiquer des idées, stocker de la musique et même des vidéos.Par les nombreux choix de types de blogs, sa facilité d'utilisation ainsi que sa gratuité, il n'est pas étonnant de s'apercevoir que les blogs prennent une expension considérable sur le net.


Néanmoins, il y a quelques facteurs qui pousse les gens à l'abandon de la rédaction de leur blog; le manque de réaction de la part des lecteurs et l'entretien constant du blog.
En effet, si les gens on trouvé l'outil agréable d'utilisation, le manque de rétroaction de la part des lecteurs peut rendre l'expérience moins intéressante. Les gens écrivent pour être lus, mais trop souvent, l'on manque de patience quand il vient le temps de lire, on trouve la lecture intéressant, mais l'on s'abstient de faire des commentaires. Pourtant, il est faux de penser que personne ne lit votre blog si il est bien en vue sur la toile (flux rss, etc..). Un bon moyen d'en avoir le coeur net peut être d'installer un compteur sur votre blog, qui permet de voir sa popularité.

Mais si ce n'est pas assez, sachez que la popularité de votre blog passe aussi par votre temps d'entretien de celui-ci. En effet, il ne faut pas seulement que votre blog soit lu, il faut aussi apprendre à conserver vos lecteurs et le meilleur moyen de le faire est d'être régulier dans les nouveautés de votre blog. Cela ne se fait pas seulement avec un message par mois..

Vous n'avez pas d'idée? Un bon moyen est de concevoir votre blog en plusieurs catégories selon vos intérêts. De cette façon, vous pourrez élaborer votre blog dans diverses directions qui touchent vos intérêts et en discuter plus souvent. Et ce n'est pas tout. Apprennez à parler de tout et de rien, de vos opinions sur divers sujets, d'évèments chocs de la semaine, etc... Le blog est là pour faire entendre votre voix! C'est une extention de vos idées.

Pour ma part, plusieurs motivations me poussent à bloguer. Première chose, la liberté d'expression, j'aime parler de tout et de rien, j'ai une opinion sur tout, qu'elle soit bonne ou mauvaise.

Ensuite, le blog me sert d'outil pour rassembler mes idées et les rendre concrètes et plus justes. En les relisant, ce blog se transforme en outil réflexif. Mon blog est donc un moyen de développer ma pensée de l'expensionner et de la stocker dans cet outil.

Sur un regard plus artistique, je mets des poèmes que j'écris sur le blogue, ce qui permet de les diffuser dans la population de par la même occasion de me faire connaître, moi et mes passions. Ma seule inquiètude devient le droit d'auteur, puisque tout le monde peut venir prendre mes textes. (il y a des moyens pour sécuriser les blogs, mais vous coupez l'entrée à la communauté de lecteurs).

le blog est un merveilleux outil pour faire entendre votre voix à travers le monde, suffit de savoir l'utiliser de vouloir l'entretenir un peu..


Et vous, pourquoi bloggez-vous?

04 novembre, 2006


Le reflet

Y' a de ces journées ou vous devriez rester coucher. Cette journée n'en faisant pas exception. En fait elle avait commencée péniblement par un réveil affreux. Un type saoûl déambulant dans les rue c'était arrêté sous la fenêtre de mon appartement pour gerber, ce qui m'avait réveillé de mauvaise humeur. Pour couronner le tout, il pleuvait comme au déluge (au sens figuré naturellement..) Je décida donc de me lever et de prendre mon déjeuner, mais en fouillant dans le réfrigérateur, je me rendis vite compte qu'il ne restait que des condiments.. comme à tous les jours.. Et puisque j'avais dans l'idée d,aller manger, cela n'allait pas m'arrêter maintenant. Je pris mon manteau et sortit pour me diriger vers le café où j'avais pris l'habitude d'aller.

L'automne à Choutimi, c'est froid et pluvieux. J'avais pas fait cinq minutes sous la pluie que mon manteau était déjà trempé et j'avais l'impression d'avoir pris une douche sans prendre la peine d'ouvrir le robinet. En gros, c'était un temps de merde, comme il y en a chaque semaine. Je m'était rendu sur la rue racine, un peu une sorte de rue principale à chicoutimi, il y a longtemps, maintenant moins fréquentée à cause du déménagement des magasins depuis l'apparition de centre d'achat et des grandes surfaces sur le boulvard Talbot.

Néanmoins, le rue racine était d'habitude fréquentée par beaucoup de gens, soit pour ses cafés, ses restaurants et le CLSC. Mais pas aujourd'hui. En effet, juste en mettant pied dans le rue, je constata un changement à l'environnement autour de moi. Il était 10 heures du matin et la rue aurait dû être fréquentée un dimanche matin par les nombreuses personnes qui viennent déjeuner où celles qui vont à la messe dans la cathédrale. Mais ce matin, c'était différent, il n'y avait personne en vue, pas même une voiture, seulement quelques papiers journaux qui partent au vent.

Je m'aventura dans la rue sans y porter vraiment attention, mais après quelques mètres de marche, la situation commença à me déranger quelque peu. Je me mis à marcher lentement en plein milieu de la rue, regardant autour de moi, espérant voir quelques movements de la part de l'environnement. Je me surpris même à crier "hé ho, y'a quelqu,un dans le coin?"

Aucune, réponse, pas même de la part de mon écho. Paniqué par ce silence, je me mis à courir en direction de mon café, mais à ma grande stupéfaction, la rue racine était bloqué par quelque chose d'étrange, juste avant le café. En fait, ce qui bloquait le passage semblait être un mur constitué d'un liquide, bloquant la rue dans toute sa largeur d'un trottoir à l'autre, et qui était de la hauteur des immeubles.

Je m'avançais lentement vers cette surface liquide, ce mur d'eau, jusqu'au moment où j'étais à environ 5 mètres de celui-ci. Je m'arrêta et l'observa un moment. Je pouvais voir mon reflet dans ce liquide de façon tellement claire, mais il y avait un autre problème un peu plus inquiètant.

Mon reflèt me regardait avec un étrange rictus qui m'étais pas le mien en ce moment.
- Qui es-tu
Aucune réponse de sa part. Mais son regard avait changé. Il avait l'air vide d'expression, un peu comme un mort.. un peu comme si j'étais mort. Je décida de m'avancer et rendu à moins d'un mètre du mur, je leva une mains pour toucher celui-ci.

Soudainement, mon reflèt leva sa main rapidement et m'agrippa par le colet pour essayer de me traîner dans cette abîme de liquide. J'étais surprit, autant par sa force que par la froideur lorsque mes bras et l'une de mes jambes commençaient à être entrainés lentement de l'autre côté. Il tirait fort et j'eu l'impression que chacune des parties de mes membres déjà dans le liquide commençaient à geler tellement que je ne sentais déjà plus les extrémites de mes mains.

Je perdais espoir, j'avais l'impression que j'allais disparaître sans avoir pu me défendre. Mon reflet semblait rire de moi, mais je n'entendit aucun son. Presque tout mon corps était maintenant à l'intérieur. seulement ma tête dépassait encore dans le monde réel et je sentais une pression du mon coeur coeur, comme si des doigts glacés tentait de me l'arracher.
Au désespoir, je rassemblais le dernier souffle qui me restait pour crier, pour crier toute la haine que j'avais envers moi-même, envers ma façon de me laisser mourir. J'hurla tellement fort, que j'eu presque l'impression que la terre vibrait autour de moi, mais ce n'était pas la terre qui vibrait. Je vis le visage de mon reflet changer, se transformer en souffrance. Il tenait ses mains sur ses oreilles et je réussis à me sortir entier du mur d'eau lorsque celui-ci éclatait partout dans le décor. Je du m'évanouir parce que lorsque je repris conscience, un type qui m'avait appuyé sur un immeuble me réveillait.
- hé, ça va? Il faut par s'endormir au milieu de la rue. Vous devriez peut-être lâcher la bouteille mon vieux!
- Oui, je vais très bien maintenant, merci, répondis-je.

29 octobre, 2006

Place aux nouvelles littéraires..
Voici un nouveau volet de mon blog, genre littéraire que je n'avais pas encore partagé avec vous; la nouvelle..
Celle-ci, dont le titre est "mourir seul" tout simplement s'inspire d'un rêve que je fais parfois la nuit. Il ne s'agit aucunement d'un événement vrai, ni d'une lettre de suicide. N,en tien qu'à vous de profiter de cette mort romancée qui pourrait être vrai..
Mourir seul
Avoir su, je ne me serai pas levé ce matin là.. mais faute de quotidien, il fallait rentrer travailler, histoire de payer les comptes.. Comme un automate, je faisais ma routine habituelle. Un réveil par le cadran qui vomissait un bruit atroce à 5 heures du matin (j,ai toujours eu le goût de le balancer par la fenêtre). Quelques minutes à se battre dans le lit à savoir si j'allais me lever ou non. Finalement debout, je cherche des vêtements propres et sans succès, je finis par mettre ceux de la veille en me disant que personne n'y porte attention de toute façon. Je laisse tomber la douche en me disant que personne n'y porte attention (impression de déjà vu non?). Comme j'habite toujours chez mon père (un peu honteux à 28 ans), je prends ses habitudes.. il fait froid et j'allume le fourneau histoire de réchauffer la cuisine (mais qui a dit que cela ne servait qu'à cuire les aliments..) Et pour démarrer le matin, rien de mieux qu'un café instantané au goût excérable pour me rappeler à quel point je devrai partit de ce trou..
En fait, assit à la table, je mange des roties ,perdu dans des pensées dépressives.. Tanné de me lever seul, du froid dans le lit, de l'emploi instable, des dettes, manque de voyage, problèmes de santé. Je commence à refaire un bilan de vie et je me rends compte que c'est pas aussi relisant que j'aimerai, mais je finis par me convaincre que ça va me passer, puisque ça me passe depuis des années... Le maigre déjeuné terminé, je me lève, mets un manteau trop léger pour le froid de février et je sors dehors.
À peine sortit de la maison, je perds mon souffle, essaie de respirer et fini par vomir le café. Merde, il est aussi dégeu à la sortie qu'à l'entrée.. Pas grave, c'est la même chose depuis plus de 6 ans et aucun médecin n'arrive à mettre le doigt sur le bobo. Je vais finir par en creuver ou chopper un cancer, tant pis.. on finit tous par y passer..
Dehors, il fait encore noir, à l'exception d'une faible lueur au loin, des rayon d'un soleil qui se tarde à se lever. Quand je respire, l'on peu voir mon expiration qui s'échappe. J'ouvre la portière de ma Jeep et en ressort un grattoir, je me mets à cette tâche pénible. Les vitres sont tellement glacées que je prends au moins 8 minutes à les gratter pendant que le moteur du véhicule chauffe.. Quand j'entre dans celui-ci, mes doigts ressentent déjà la brûlure du froid. J'embraye et sors tranquillement de la cour pour me diriger vers Duham ou je dois aller faire une suppléance à l'école primaire dont je ne connais même pas le nom. Je suis sur le chemin de la grande ligne et comme je suis un peu en retard, je ne me gêne pas pour appuyer sur l'accélérateur. Malheureusement pour moi, je passe sur un rond de glace qui fait perdre le contrôle de la Jeep.
Si vous avez déjà passé sur la grande ligne, vous savez qu'après avoir passé le rang séraphine, il y a pendant un bon moment que des champs.. Et c'est précisément à cet endroit où le véhicule dérappe et fait quelques tonneaux, en fait 5, avant de finir sa course au milieu du champ. Pourtant, vous savez, pendant un accident, son déroulement, tout arrive au ralentit. J'ai le temps de voir des morceaux de toit s'arracher, de la vitre se briser et même une tige de sécurite me passer au travers du ventre.. allez savoir comment elle est venue se foutre là.. Quand tout es terminé, j'ai la tête à l'envers et je ne fait que fixer l'heure sur le nouveau radio que j'ai fait installé récemment..
Merde, j'ai mal et pas juste un peu. J,ai du sang qui coule sur le visage.. tiens, me vient l'idée que je vais peu-être creuver aujourd'hui. Je fini par détacher ma ceinture de sécurité et je tombe sur le dos en criant de douleur. Je me sors du véhicule en rappant toujours sur le dos par l'ouverture de la fenêtre brisée, coté conducteur. Le jour commence à se lever tranquillement, je peux voir le ciel un peu plus gris. À cette heure matinale, il n'y a nul âme qui passe. Je suis seul au milieu d'un champ enneigé. Tranquillement, je m'asseid dos à la portière. Je sais que je ne devrait pas enlever la barre de sécurité enfoncée dans mon estomac, mais au point où j,en suis, j'en ai plus rien à foutre, alors je la retire, pour voir un flot de sang s'écouler. Mes forces me quittent et j'ai froid mais je ne sens plus la douleur ni aucun de mes membres en fait..Je commence à voir floue. Il fait tellement froid que si je ne meurs pas vidé de mon sang, ce sera d'hypotermie. Je ragarde le soleil qui se lève pour la dernière fois dans mes yeux. Une dernière pensée va pour toi, mon ange, me disant que c'est sûrement mieux ainsi.
Je meurs les yeux fermés faisant miroiter ton souvenir dans mon esprit, toi la seule que j'ai vraiment aimé.

23 octobre, 2006

Carence de l'affectif
Bonsoir ma chimère
hello mon ange sans-ailes
je me présente;
l'homme du Nord
homme des cendres
homme de pétrole
et sincèrement que d'excuses
vraiment
j'ai besoin ton aide
oui dernièrement
j'ai l'affect sans abri
très difficile de te donner
sans monnaie d'échange
parce que mon coeur pèse une tonne
que ton étreinte trop friable
se brise dans mon état d'urgence
serait-ce une utopie de demander de m'aimer
ou du moins me délivrer
de cette carence affective
en tuant mon amour
et encore une fois
mes excuses si je t'aime
et si ta froideur
brise mes mains glacées
Je vais encore mourir
comme à chaque fois que l'automne entre en scène
de tout l'amour
que tu aura rongé
avec ta mer d'indifférence.
carence, amour, indifférence,douceur.. il est indéniable que mourir d'amour est la plus belle mort de l'âme
Regarder sans regarder..

C'est bien connu, nous marchons sans regarder, parlons sans regarder et même écrivons sans regarder.
Vous arrêtez vous parfois en vous disant que vous êtes trop pressés? Parce que j'ai parfois cette étrange impression que nous passons à côté de l'essentiel de ce qui pourrait être une journée intéressante. le simple fait d'apprécier le paysage en marchant dans la rue. cela ne donne-t-il pas la sensation de respirer un peu et même d'avoir un peu plus de liberté que la plupart des gens enchaînés à un destination quelconque..

Mais ce n'est pas seulement cela, lorsque l'on discute, certaines personnes ne regardent pas leur interlocuteur. Pourtant, le meilleur moyen de connaître les sentiments d'une personne, c'est de lire dans ses yeux. Mais nous fuyons ce regard, pas question de lire dans mes yeux, mon pas question de laisser paraître un point vulnérable. Pas question de montrer à mes pairs qu'en quelque part je suis un être humain. Allez fuyons les regards. Mais passons-nous à côté de quelque chose de primordial?

En effet, nous ratons énormément, parce qu'en regardant dans les yeux d'une personne, nous pouvons lire tellement plus qu'un point de vulnérabilité. Nous pouvons apprendre à reconnaître un ami en difficulté, savoir si les gens vous écoutent vraiment lorsque vous parlez, s'ils sont intéressés par la discussion et.. peut-être même trouver une flamme, quelques étoiles, une amitié sincère, de la sympathie, etc..

Et oui, ce n'est pas pour autant faicle de soutenir le regard d'une personne, cela peut parfois paraître choquant, arrogant, mais aussi charmeur. Le tout dépend de nos intentions.

N'ayons pas peur d'être humains pour quelques instant..

20 octobre, 2006

Que ce soit des sentiments heureux ou tristes, il faut les vivres intensément pour passer à autre chose. Voici mes sentiments ce soir. Une panoplie d'images qui courent dans ma tête. Mais n'ayez pas peur. Elle ne sont qu'un spasme de vivre auquel il faut apprendre à réagir.
Voici ma réaction à ma tristesse de ce soir et le médicament de ma mélancolie

Lettre pour ma chimère

il y a tellement longtemps que je t'aime
rien ne laissait croire à une fin comme celle-ci
Mais quand vint le moment de cueillir les étoiles dans tes yeux
j'ai trouvé le vide qui me répondait
comme une vieille blessure qui n'avait jamais guérit

mes doigts ont figés intantanément
et à mon grand regret
sur mon coeur s'est ouvert une plaie
qui n'absorbe le néant.

J'ai vu tant de rêves se dissoudre
et malheureusement
je vais devoir prendre mon bâton de pèlerin
pour retourner sur mes terres arides

Je t'aimais..
J'aurai terrassé le roi des compromis aux aurores
J'espérais tellement
Je ne t'aurai jamais faillit

Si seulement, tu avais désiré
passer de l'autre côté du mur de glace

18 octobre, 2006

Elle est trop bonne cette chanson!!

16 octobre, 2006

Copyright (c) Yukito Kishiro / YUKITO Products INC.

L’éveil
Je tombe du ciel et m’écrase sur des rochers,
Toi, tu t’amuses à faire des dessins dans l’eau.
Je me tords de douleur à cause de la force de la chute
Pendant que tu regardes la scène avec tes yeux d’enfant étonnée.
Comment bien comprendre et interpréter cette séquence..

Je me relève, vêtements trempés, de cette rivière, je te vois.
Tu n’es pas effrayée de cette vision étrange, même plutôt curieuse.
Alors j’ouvre pleinement mes ailes pour montrer la différence qui nous unis dans ton indifférence.
Des larmes coulent de mes yeux qui regardent pour la première fois ta beauté et ton innocence pendant que tu cours avec les fées.
Je reprends mon envol et je m’élève si haut que le soleil rougit de honte, me disant de respecter la place qui m’est désignée.
Tu regardes l’eau, tu souries en ramassant les quelques plumes que j’ai pus y laisser.
Le jour où tu voudras me rejoindre, tu n’auras qu’à les mettre sur ton dos.
Seulement alors, tu comprendra et t’élancera dans les cieux, les fendants sur ton passage.

Nous serons unis dans l’éternité de la terre
Nous volerons avec les papillons en oubliant les tristesses et les détresses de ce monde.
Ma bouche sur la tienne, nous referons le ciel et la terre à notre image.

15 octobre, 2006


Aimer, un concept difficile à vivre..

De puis un bon moment, je commence à croire que notre génération souffre d'une maladie qui me dépasse; la peur d'aimer. En effet, de nos jours plusieurs personnes sont désillusionnées par ce sentiement qui reste trop sonvent incomplet. Mais pourquoi avons-nous peur d'aimer?
Plusieurs raisons viennent appuyer cette peur.

En voici quelques idées:

Le refus de s'engager
Oui, les gens ont peur de s'engager dans une relation parce qu'ils croient que si celle-ci tourne au vinaigre, ils vont perdre beaucoup. Déjà, simplement par l'engagement, ils perdent la liberté (mais lorsque l'on aime, n'y a-t-il pas quelques engagements minimum à respecter..) D'autant plus qu'après 2 ans de vie commune, d'après le gouvernement, l'on devient conjoints de fait. C'est à ce moment que les choses peuvent se corser lorsqu'il survient une séparation.. Quand mes parents ont divorcés, ma mère a eu la moitié de tout, ce qui a été difficile à avaler pour mon père, parce que c'est lui qui ramenait les revenus. J'avoue que lorsque l'on travaille à la sueur de notre front pour se faire retirer tout ce que l'on as durement gagné, c'est difficile à prendre.

Néanmoins, aujourd'hui, ce phénomème semble s'atténuer pour devenir un peu plus équitable. Malgré tout, le mal est fait puisque plusieurs personnes de ma génération dont les parents ont divorcés ont associé l'amour à l'idée de perdre quelque chose à la fin. Pourtant, ce n'est pas parce que vos parents ont divorcés que ça va vous arriver à vous.

La peur des déceptions

D'autres personnes ont peur que leur amour engendre des déceptions. Elles ont eu relations décevantes parce qu'elles attendaient quelque chose de leur partenaire. En fait, elles attendaient seulement un peu d'attention et ce n'est pas tout le monde qui démontre son amour d'une façon romantique ou dévoué. On fini par croire que la personne que l'on aime est égoïste et parfois avec raison..
Après quelques relations décevantes de ce genre, pas étonnant de se sentir déstabilisé lorsque l'on rencontre l'amour. L'on a été blessé, l'on a été déçu et même parfois jetté. Plus question de s'engager, ça fait trop mal à chaque fois et l'on se sent mourir de l'intérieur un peu plus à chaque fois que l'on voudrai essayer d'aimer quelqu'un, l'on est en détresse

L'egocentrique:
C'est sûrement le pire scénario qui peut se produire en amour. Il s'agit de personnes qui ne recherchent qu'à combler leur désirs que à se foutre du reste. Leur petite vie égoïste s'arrête à eux, leur carrière, leur argent et leurs objets. En fait, c'est plus une façon d vivre et de voir les choses. Tout se rapporte à soi, même les conversations. Pas étonnant que ce type de personnes soient souvent célibataires puisqu'ils sont très indépendants et n'aiment que leur propre personne. Si vous me le demandez, je crois que le seule moyen pour ces gens d'avoir quelqu'un dans leur vie, c'est de trouver quelqu'un d'aussi égocentrique.

Les mals aimés
Dans le cas de ces personnes, ce n'est pas la peur d'aimer puisqu'il ne veulent que cela, aimer. Malheureusement pour eux, ils ont jetté leur dévolu sur quelqu'un d'inacessible. Dans ce cas leur amour devient désir inassouvis, déceptions et rejet. Malheureusement pour nous, on peut aimer, mais cela ne veut forcément dire que cet amour sera réciproque. Si les rejets sont successif, l'on ne veut même plus essayer d'aimer.. si c'est arrivé plusieurs fois, ça risque d'arriver encore. L'on devient un incompris, l'on est seul au monde

Mais avons nous des solutions pour vaincre la peur d'aimer

Pour tout vous avouer, je ne crois pas qu'il y ait des solutions miracles.

Pourtant je crois qu'il existe certaines façons de voir les choses qui permettent d'outrepasser la peur d'aimer:

-toujours essayer, même si le vent ne tourne pas pour vous. Qui vous en voudra d'avoir des sentiments. Attention de ne pas tomber dans l'excessif.. D'antant plus, si l'on essaye pas, l'on ne saura jamais et vous aurez passé à côté de moments spéciaux.

-Voir vos anciennes relations comme un moyen de vous connaître. Les anciennes relations ne sont jamais des pertes de temps contrairement à ce que certaines personnes peuvent croire après la rupture. Il faut garder en mémoire les bons moments, ça personne ne pourra jamaisvous les enlever. Réfléchissez à ce qui s'est passé, qu'est ce qui ne fonctionnait pas, qu'est ce qui vous énervait, ce que vous pouvez accepter chez un partenaire et ce que vous ne pouvez pas. Parfois, l'on se rend compte de certains de nos torts et parfois, que l'autre n'étais pas fait pour nous.

-Recherchez des personnes qui ont plusieurs points communs avec vous. C'est difficile de partager des moments forts et intéressants avec quelqu'un dont le seul point que vous avez en commune est de baiser..

-Aimez sans rien attendre en retour. C'est sûrement le plus difficile et ça s'adresse beaucoup au gens qui aiment quelqu'un qui n'aime pas. De cette façon, vous évitez les déceptions. C'est important d'aimer et de savoir vivre avec ses sentiments. Lorsque l'on a des attentes , l'on se perd dans la déception. "J'aime et c'est tout" N'oubliez pas cependant qu'il existe d'autres personnes autour de vous. Soyez ouvert aux opportunités

-Laissez la chance au prochain. Vous ne savez jamais ce qui va vous tomber du ciel..

- Savourez chaque instant, même les plus banals. Rien n'est acquis!


-Recherchez la passion et la nouveauté. Y'a tellemnt de choses à faire et tout un monde dehors qui nous attends. Pourquoi ne pas profiter des expériences ensemble.




-Donnez vous, sans pour autant vous oublier. Oui, c'est posible de faire des compromis et la relation ne sera que mieux tissée. Mais n'oubliez pas que vous devez vivre aussi et faire des choses que vous aimer.


-N'ayez pas peur du ridicule et recherchez la complicité. Quoi de plus drôle de partager des bon moments avec humour.L'amour, ce n'est pas seulement ce qu'il faut pour entretenir une relation durable. L'amitié fait partie intégrante de l'amour.


Je ne dis pas que j'ai la réponse à cette peur (je suis même célibataire..) Mais quand j'aime, J,y mets toute mes énergie. Je n'oublie pas et je n'arrête jamais vraiment d'aimer, je passe juste à autre chose.


Pour ma part, je ne regrette rien. J'ai hâte de voir ce que le futur va mettre sur ma route et j'apprends, je deviens plus fort après chaque expérience.

13 octobre, 2006

Votre raison d'exister
À l'age de 17 ans, j'ai fait une dépression. À l'époque j'avais beaucoup de difficulté à explique le malaise mais même si aujourd'hui le tout est encore nébuleux, je suis maintenat capable de donner quelques explications à mes proches.

La nature de ce malaise n'était pas le fait que j'avais une situation familiale compliquée. Malgré les épreuves difficiles, j'ai toujours su que j'étais aimé par ma mère. Quant à mon père, il ne démontrait pas vraiment son affection et nous avions tellement de conflits qu'il est difficle de croire que l'on se parle encore. Même si nous avons eu des épreuves difficiles, je sais qu'il est fier de moi et parfois, je crois même l'impressionner par ma détermination autant qu'il réussit à le faire. Sans le vouloir nous sommes quelque peu semblables dans certains traits de caractère (mais là je m'égare du sujet..).

Cette dépression était quelque peu affectée par des déceptions amoureuses. En fait, les valeurs montrées à la télévision, dans les films et les valeurs familiales n'ont pas aidé.. Encore aujourd'hui les gens veulent y croire mais une panoplie de facteurs entrent en jeu (les gens jettable, j'en ferai un billet plus tard). Et comme tous les poissons dans l'océan, je souhaite y croire encore. J'avais et j'ai encore de la difficulté à gérer mes sentiments sur le sujet; avec moi c'est trop souvent de dévoument et j'ai besoin d'un entretient quasi-constant (je travaille toujours sur ce problème).

Non, la raison de mon malaise était plutôt liée à mon existence, cette sensation de n'avoir rien à accomplir, le sentiment de poser des questions auxquelles les gens ne veulent pas penser, surtout pas discuter, d'être au bord du précipice se demandant constamment si l'on doit le contourner ou se jetter dedans. Pourtant, je m'en suis sorti, j'ai même arrêter les médications moi-même sans le consentement du médecin depuis maintenant 8 ans.

Ma solution fut la suivante; me donner une raison d'exister par les rêves. Mes objectifs m'ont donnée une raison de poursuivre ma route, le désir de persévérer. Maintenant, j'ai tellement de projets et pas assez d'une vie pour tout faire. Je deviens curieux, je veux connaîte le futur et vivre mes espoirs.

Ce fut un nouveau départ, comme si je recommençait à respirer. j'ai choisi mes rêves en fonction de mes valeurs et non celle d'une société illusoire. J'ai choisi de devenir moi-même et ce même si cela ne plaît pas à tout le monde.

Néanmoins, il ne suffit pas de rêver, il faut planifier, se donner le moyen d'atteindre ses objectifs. Prendre du recule, réfléchir sur soi me permet de faire le point sur mes objectifs atteints et où je suis, ce pourquoi j'avance, je reste en vie. Je n'aime pas le sur place et j'essaie toujours de trouver le moyen d'avancer.

Aujourd'hui, j'ai une raison d'exister et d'espérer à nouveau.

et vous, comment faîtes-vous pour exister?







Une place dans ma

vie...


des projets pour kev!?
Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler de 2 projets qui me tiennent à coeur et que j'ai l'intention de réaliser avant que la trentaine me rattrappe..

Le premier projet que j'ai l'intention de réaliser est un pèlerinage en europe sur une route sainte; le chemin de st-jacques de compostelle. Il s'agit d'une route traversant l'espagne et la france sur 800 km à faire à pied.

Mes motifs de ce pèlerinage? Ceux qui me connaissent savent bien qu'ils n'en sont dans aucun cas des motifs religieux si ce n'est que d'exorciser mes démons et de toujours me dépasser. Pour ceux qui croient que c'est un voyage à faire en groupe, ce n'est pas dans mes intentions.. il s'agit pour moi d'un trajet qui doit se faire seulement à deux; le pèlerin et son guide.

Maintenant que je suis motivé à faire ce voyage, il me faut aussi en faire les préparatifs. Je me suis donner comme objectif de réaliser ce projet en juillet 2007. Voici ce qui faut que je fasse pour pouvoir partir:

amasser la somme minimal de 4000$
obtenir un passeport
Contacter une agence de voyage pour régler les questions de transport, d'assurance, d'hébergement et du trajet (ils ont parfois des offres intéressantes.
Prendre une assurance-vie et faire un testament (on doit être prévoyant..)
Obtenir et vérifier les cartes pour le trajet.
Si vous croyez que j'ai oublié des trucs, mettez-les dans les commentaires .Merci!

Maintenant, le deuxièment projet, il s'agit d'un programme d'aide humanitaire pour aller enseigner au burkina-faso ou en Haïti. L'aventure dure 2 mois et semble très enrichissante et valorisante pour soi.

Malheureusemnt, la partie n'est pas gagné d'avance pour participer à ce projet pur qu'il faut passer au travers d'un porcessus de sélection..

enfin, c'est un autre projet qui me tient à coeur..
J'avais le goût de partager cela avec vous!
Si vous avez des idées, des commentaires, des impressions à partager, n'hésitez pas à les laisser!

dans tous les cas a+!
Un petit voyage à rivière éternité..

trinité_0001
envoyé par pelkev

à toute vitesse

Les rayons tournent au même rythme que mes pulsions cardiaques.

Un fusion se forme entre le corps et
l’amas de ferraille.
Restructuration des émotions…
Les synapses enclenchent un signal d’alarme.

L’essence coule à flot dans mes veines, provoquant une explosion dans le centre de contrôle

Les images défilent à une vitesse faramineuse jusqu’au cortex transformant toute information en mouvement réflexe.
Les instincts de survie s’embrasent sur le lit de la route..

Plus vite…
Plus vite…
Je veux devenir l’énergie, l’enfant de l’atome.

Fausse manœuvre, dérapages
Tôle froissée, os brisés
Le néant vit dans mes yeux, lorsque vous éteignez votre téléviseur…

Je ne suis plus rien,
Que des débris sur une route déserte…

une image

Prends mes ailes, arrache les, brise les
Pour que le sol puisse s’emplir de feuilles vertes
Je danse dans le vide
Et tu pleures de joie
Parce que tu sais

Je me transforme en poussière
Je vole dans le souffle du vent
Le ciel est liquide
Le ciel est en harmonie avec la vie

Le béton disparaît, englouti par des champs de blé
Si j’avais su avant…
Je te l’aurais dit

La vie dans tes yeux est le passage vers un monde splendide et inaccessible

Ton sourire se grave dans ma tête
Moi, le vieil arbre
Moi, l’homme déraciné
Je perce les fenêtres des immeubles pour y laisser pénétrer l’air pur

La terre pleure pour faire vivre les hommes
Les hommes pleurent les hommes pour faire vivre la terre

Toi et moi
Nous sommes deux briques blanches
Au milieu d’un mur rouge.

Le bonheur,c'est quoi?
Suite aux propos de l'un de mes amis, je voudrai faire une rectification sur ce que l'on peut croire être le bonheur.
Contrairement à celui-ci, je ne crois pas que le bonheur passe par l'argent ou par les objets.sans vouloir rire de ses rêves (avoir une grosse maison, une belle voiture, du succès en affaires. une belle femme et des enfants parfaits), le rêve d'une joyeuse bande de personnes à qui l'on à fait croire que c'était ça "être heureux" "avoir une belle vie", je me demande plutôt si ce n'est pas un idéal que les parents vous ont distribué.. comme l'on aime pas trop se questionner sur le sens de la vie, les gens y adhèrent facilement à ce rêve qui ne leur appartient qu'en partie, faute de pouvoir inventer ses propres ambitions.

il y a aussi ces gens, qui veulent tellement y croire qu'ils se rendent encore plus malheureux, le monde ne tournant que sur leur vie et leurs petits malheurs qui deviennent énormes.

désolé, mais le bonheur, ce n'est pas avoir un tas de trucs, sortir avec une belle femme, où même ne plus avoir de dettes.. (il faut s'en foutre un peu pour être capable d'avoir la conscience tranquille)

un jour, quelqu'un m'a dit que l'homme choisit d'être heureux ou malheureux et je crois que c'est bien vrai.

pour ma part, je crois que le bonheur est un état d'esprit et contrairement à ce que l'on peut croire, il est facile d'y accéder sans que ça coûte la peau des fesses.

C'est aussi de savoir savourer l'instant présent même au niveau des sentiments, qu'ils soient heureux ou tristes. parce que même lorsque l'on choisit d'être malheureux, il n'est pas interdit de savourer cette peine. c'est un moyen thérapeutique de faire la paix avec soit.

enfin, je conclue en croyant que le bonheur passe par une recherche de soi. en apprenant à se connaître, l'on reconnaît nos réelles ambitions, nos rêves, autant que nos limites et nos faiblesses, puisque personne n'est parfait.

alors, cesser de courir après le bonheur.. il est ici en vous, c'est vous qui le fabriquez!
Le shack à éric, été 2006



Je t’offre ma main,
Comme certains l’on fait pour moi

Rêvant d’endroits chimériques,
Où les tracas n’ont pas aisance.

Défiant chaque personne
Qui se nourrit du malheur des autres

Sous mon armure rampe un sang noir
Qui pétrifie la misère
Sous mon armure se dissimule
Une lampe-torche qui dissout les préjugés.

Je t’offre ma main
Pour te retirer du désert de débris,
T’accordant la place que tu mérites dans ce monde
Comme l’on a déjà fait pour moi.

Oublie ton allégeance au temps
Je le broierai sous mes ailes de tôle

Ton image m’est synonyme de douceur
Reste comme la soie
Ne parle plus, reste douce

Je pleurerai des larmes de verre
Pour aseptiser ce monde

Non, je ne suis pas dieu,
Je ne connais pas la pitié
Non, je ne suis pas homme,
C’est une image trop grotesque

Je suis un ange
Arborant fièrement des ailes de ferraille
Pour se frayer un chemin
Vers ta douceur.






Why you love her?
« she had a gentle touch.."
Comment aie-je pu passer à côté de cela?

Je veux dire; quand j'étais jeune, l'on enseignait la notion de pardon comme faisant partie intégrante de la religion. Si t'était une bonne personne, tu pardonnais.. enfin, c'est comme cela que ça m'avait été expliqué sans rien de plus.

Alors, le pardon, il allait vite chez le diable, jusqu'à réccement (malchance, pas de dico avec moi..)

Dernièrement, j'ai fais la lecture d'un livre " les cinq personnes que j'ai rencontré là-haut" de Mitch Albom qui n'avaient rien à voir avec la religion, mais qui réprésentait rationnelement l'idée du pardon.


Tiré de ce livre, l'extrait suivante expliquent clairement de dont je veux parler:" Ruminer sa colère est un poison qui vous dévore de l'intérieur. On pense que la haine est une arme dirigée contre la personne qui nous a fait du mal. Mais elle est à double tranchant. Et le mal que nous croyons faire, c'est surtout à nous-même que nous le faisons." p.157.

Temps d'arrêt.. Prennez le temps de penser à une personne, celle que vous détestez le plus au monde..


vous n'avez pas cette sensation que cela vous gâche le moment? Peut-être aussi une haine profonde, ou parfois des regrets..

Peu importe ce que c'est, cela pourrit à l'intérieur.
D'où la notion du pardon. Voilà son utilité!?

Malheureusement pour certains d'entres nous, le pardon est difficile.. la haine est grande et l'entaille est profonde

Moi-même, lorsque je suis parti de Granby, j'avais une haine profonde qui est restée, qui a pourrie avec le temps. Et chaque retour est plus difficile..

Alors, maintenant, comment fait-on pour se laver de cette haine? LORSQU'ELLE VOUS RONGE MÊME LES OS?

Aussi, des gens m'ont dit qu'ils pardonnaient selon cette même idée, mais qu'il ne revoyaient plus les personnes par la suite. À vous, la question est la suivante: Pardonnez-vous vraiment ou essayez-vous simplement d'acheter votre conscience, de vous convaincre que vous faites ce qui est bon?

Suite à une discussion avec un ami, je me suis rappelé un cours de psychologie en rapport avec certaines règles à appliquer avant de donner un conseil à quelqu'un. Je vous les partages afin que vous puissez comprendre de quoi il en retourne de donner des conseils..

1. Lorsque l'on donne un conseil, toujours s'assurer de sa validité ou sa véracité.
En effet, si vous voulez donner un conseil, assurez vous qu.il fonctionne pour ne pas attirer les foudres des gens...

2. En cas du mauvais fonctionnement de votre conseil, toujours donner un appui à l'ami conseillé et racheter l'erreur si possible.
Après tout, indirectement, vous venez de le mettre dans la merde...

3. L'aspect le plus important. Ne donner des conseils qu'à une personne qui est prête à les recevoir. Par exemple, quelqu'un qui vous demande conseil.
Autrement, vous venez d'entrer dans la vie privée d'une personne et elle n'a vraiment pas besoin d'un nouveau père ou d'une nouvelle mère, croyez moi!
 
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