reflet

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28 novembre, 2006

Le Tête-brulée
M’avez vous vu ce m’as-tu vu,
Ce tête-brulée, tête perforée
Dont le corps ne s’encadre pas dans le décor ?

Il est assit ici
Percutant le paysage à répercussion
Détonant au centre des têtes enflées

Et ce tête-brulée ne comprends pas
Toutes les actions-réactions
Des têtes-cramées, têtes massacrées

Aucune inquiétude, il est déjà loin,
Dans son monde immonde
Sans certitudes, ni servitude

Quand plane le doute,
Qu’il perd sa routeIl rêve d’autres têtes-brulées

21 novembre, 2006


Mon ciel est en feu
avez-vous vu, ce qui se cache derrière ce verre opaque que sont mes yeux?
cette étincelle de désir et de peine qui s'éteind et se rallume à chaque bouffée d'air ?

à chaque jours qui naît, je veille des rayons de lueurs,
qui m'infligent un nouvel espoir.
alors dans cette pièce, sombre, ce cube,
je perce un trou dans le mur, pour chaque moments de sourires

pour chaque sourires cette prison tombe en ruines
pour laisser place une végétation chimérique.
pour chaque pulsations cardiaques dirigées vers ma personne
les barrières tombent
en même temps que je retire mon masque de pierres

prenez ma vie, je vous l'offre
prenez mon âme, je n'ai rien qui n'a plus de valeur
Si ce n'est que votre regard tourné dans ma direction.

19 novembre, 2006

Pourquoi j'ai tué mon ombre

Je m'en rappelle encore, cette manie qu'elle avait de toujours prendre de l'avance sur moi et j'avoue qu'au début, je trouvais ça comique. C'était comme un grand frère qui me montrait toujours quoi faire. Et la première fois que je l'ai vue, que j'ai pris conscience qu'elle était là, je me suis dit "Tiens, je ne serai plus jamais seul" J'ai passé des semaines à l'admirer, à l'épier, à enregistrer tous ses détails.

Puis je me suis mis à observer les autres, à regarder leurs comportements. Mais ce n’était pas pareil, c'était statique, c'était objectif, sans arrêt, ça faisait même parfois le tour complet des objets. Alors ça m'a mis en furie, en pétard, de voir cette jolie masse noire, obéissante, non pas seulement au propriétaire, mais aussi au soleil.

Et moi, non mais bordel! Ce n’était pas ça du tout! Au lieu d'avoir une ombre qui docile, comme tout les autres, j'avais ce truc qui faisait des mouvements avant même que j'aie eu le temps d'y penser. Elle se levait même une minute avant moi pour aller faire le café, et quand je commençais le mien, elle avait fini le sien depuis belle lurette.


Je me souviens même une journée où, quand j'ai décidé de rompre avec ma copine, au moment de se quitter pour de bon mon ombre est partie avec elle. Haha! J'étais content, ça faisant deux pierres d'un coup. Bon débarras! Mais elle a eu le culot de revenir en rampant dans le salon, comme si elle avait le droit de revenir à sa guise!

Elle devenait de plus en plus arrogante. Elle se plaçait toujours devant moi, mais quand c'était le moment de faire des trucs important, mon ombre s'en dispensait. Elle ne se brossait plus les dent, ne faisait plus les files d'attente dans les magasins, ne payait plus à la caisse et parfois ne me suivait plus.

Un jour, pendant que je marchais dans la rue, elle a dépassé mes limites. J'étais sur le trottoir d'une rue achalandée par un temps ensoleillé. Je marchais tranquillement quand je vis cette femme, cet ange sublime venait à contre-sens, dans ma direction. Je n'avais pas jamais vue une fille aussi belle. Mais comme à l'habitude des gens normaux, le ne l'ai pas dévisager très longtemps. Lors qu'elle est arrivée à ma hauteur, j'ai même baissé les yeux pour regarder le sol.

Mais c'est à ce moment que la situation à dégénérée. Mon ombre a agrippé l'ombre de cette femme et a pris la fuite avec dans une ruelle. "Hey, revient ici!" criais-je. La femme ne s'est pas rendu compte que son ombre a disparu. Elle n'est seulement retournée et m'a regardé comme si j'étais un taré. Tant pis pour elle...


Moi, je n’allais pas en rester là. Je suis rentré chez moi et j'ai décidé que j'allais attendre que mon ombre revienne. J'avais ramassé un gros couteau de cuisine et je l'attendais, assis dans fauteuil du salon. Elle est revenue vers onze heures, toujours rampante, mais avec un couteau à la main. Je me suis ruer sur elle en plantant le couteau et à partir de ce moment, j'ai dû perdre le file du combat. Je me suis réveillé dans une cellule capitonnée.


Dehors, j'ai vu deux hommes passer. Ils ont regardé par la fenêtre. Je pouvais entendre leur conversation:

- Charles, celui-là il est ici pourquoi?
- Il était normal, un type banal mais, il y a un mois, il a pété les plombs. J’ai entendu dire, qu'il avait violé un femme et tenté de mettre fin à ses jours par la suite.


Et j'ai regardé vers le sol pour la voir, encore et encore.

Je m'en rappelle encore, cette manie qu'elle avait de toujours prendre de l'avance ...

15 novembre, 2006

de l'espoir en tout?
Vous savez, l'on se ment souvent à nous même, presque autant que l'on arrive à mentir au autres... Je m'explique; vous arrive-t-il de dire à quelqu'un quelque chose et de penser tout à fait le contraire en dedans de vous même?

Prenons quelques exemples assez simples, comme le mariage, l'amour, dieu, tout ce qui touche à la spiritualité.

Oui, vous déjà dit "non, je ne crois pas à dieu"
Dans ce cas-ci, je vous pose la question, "en quoi croyez vous?"
Au destin?, vous êtes maître de votre vie? et vos proches qui meurent, vous l'aviez prévu dans votre vie? et les accidents?

"Non, je ne veux pas me marier, c'est idiot de croire que l'amour peut durer pour la vie.." (et pourtant, vous espérez secrètement que vos paroles soient fausses).

Croyez-vous en l'âme soeur? "non, de nos jours tout le monde couche avec tout le monde.. (mais l'on souhaiterai trouver cette personne que l'on cherche tant)

Vous croyez vraiment vos paroles?
Pas certain.
Au fond de vous-même, vous souhaitez une bonne partie de tout cela!

Pourquoi? Ce n'est pas l'idéal que vos parents vous ont toujours montré?
La belle vie heureuse avec tout le tralala..

Alors pourquoi ment-on aux autres et à soi?
La peur, peur de ce que les gens vont penser de vous, peur de ce que l'on va croire
Ou peut-être avez vous une armure pour vous protéger? Protéger de quoi? Des autres, du monde? de vous?


Un mot me viens à l'esprit lorsque je pense à cela; L'espoir.
Oui, l'espoir au fond de nous-même, cette petite voix qui veut croire, qui souhaite donner sens à... C'est ce même espoir qui forge nos vie, qui leur donne forme à l'aide de rêves.

Mais parfois, on subit plus que l'on rêve. Et pourquoi?
Des choix, bons ou mauvais, des compromis, que l'on aurait pas toujours dû faire.

Vous l'entendez, cette petite voix qui demande sa place? Et ce que beaucoup trouvent de mieux à faire, c'est de ne pas l'écouter.. C,est trop dur, c'est trop d'épreuves.. c'est tout simplement trop fou pour s'y arrêter. Alors on la met de côté, on regarde vers quelque chose de moins grandiose, de plus terre-à-terre, de peur d'échouer.. d'échouer, on finit par espérer d'espérer!

Qui a dit que cela allait être facile? Il faut aussi apprendre en partant du plus simple. Oups, je tombe! Pas grave, y'en a d'autres qui sont tombés avant moi, relève-toi et recommence..Comme une examen, si l'on échoue la première fois, l'on peu toujours recommencer


C'est facile de laisser tomber son armure par écrit, pas avec les gens..
Pour ma part, j'ai espoir et j'aspire à plein de choses
Ce n'est pas interdit d'avoir espoir, de rêver un peu plus loin que les autres

Faut-il commencer par apprendre à s'écouter et vouloir se battre pour ce que l'on souhaite.

11 novembre, 2006


Pourquoi je blogue?
L'apport de l'informatique dans nos vie nous amène depuis pas si longtemps à un nouveau changement, grâce à certaines plateformes qui peuvent donner la voix aux gens ordinaires comme vous et moi. je dois avouer que j'ai une faible pour la plateforme de type blog. En effet, ce type de programme est pour la plupart du temps facile d'utilisation et très polyvalent, puisque l'on peut y intégrer presque tout ce que l'on désire sans pour autant être un craque de l'informatique. De plus il est possible d'avoir une certaine rétroaction de la part des lecteurs, ce qui laisse croire que l'on est pas toujours seul avec nos idées.

La plupart du temps, les gens utilisent le blog, soit pour y mettre des images, communiquer des idées, stocker de la musique et même des vidéos.Par les nombreux choix de types de blogs, sa facilité d'utilisation ainsi que sa gratuité, il n'est pas étonnant de s'apercevoir que les blogs prennent une expension considérable sur le net.


Néanmoins, il y a quelques facteurs qui pousse les gens à l'abandon de la rédaction de leur blog; le manque de réaction de la part des lecteurs et l'entretien constant du blog.
En effet, si les gens on trouvé l'outil agréable d'utilisation, le manque de rétroaction de la part des lecteurs peut rendre l'expérience moins intéressante. Les gens écrivent pour être lus, mais trop souvent, l'on manque de patience quand il vient le temps de lire, on trouve la lecture intéressant, mais l'on s'abstient de faire des commentaires. Pourtant, il est faux de penser que personne ne lit votre blog si il est bien en vue sur la toile (flux rss, etc..). Un bon moyen d'en avoir le coeur net peut être d'installer un compteur sur votre blog, qui permet de voir sa popularité.

Mais si ce n'est pas assez, sachez que la popularité de votre blog passe aussi par votre temps d'entretien de celui-ci. En effet, il ne faut pas seulement que votre blog soit lu, il faut aussi apprendre à conserver vos lecteurs et le meilleur moyen de le faire est d'être régulier dans les nouveautés de votre blog. Cela ne se fait pas seulement avec un message par mois..

Vous n'avez pas d'idée? Un bon moyen est de concevoir votre blog en plusieurs catégories selon vos intérêts. De cette façon, vous pourrez élaborer votre blog dans diverses directions qui touchent vos intérêts et en discuter plus souvent. Et ce n'est pas tout. Apprennez à parler de tout et de rien, de vos opinions sur divers sujets, d'évèments chocs de la semaine, etc... Le blog est là pour faire entendre votre voix! C'est une extention de vos idées.

Pour ma part, plusieurs motivations me poussent à bloguer. Première chose, la liberté d'expression, j'aime parler de tout et de rien, j'ai une opinion sur tout, qu'elle soit bonne ou mauvaise.

Ensuite, le blog me sert d'outil pour rassembler mes idées et les rendre concrètes et plus justes. En les relisant, ce blog se transforme en outil réflexif. Mon blog est donc un moyen de développer ma pensée de l'expensionner et de la stocker dans cet outil.

Sur un regard plus artistique, je mets des poèmes que j'écris sur le blogue, ce qui permet de les diffuser dans la population de par la même occasion de me faire connaître, moi et mes passions. Ma seule inquiètude devient le droit d'auteur, puisque tout le monde peut venir prendre mes textes. (il y a des moyens pour sécuriser les blogs, mais vous coupez l'entrée à la communauté de lecteurs).

le blog est un merveilleux outil pour faire entendre votre voix à travers le monde, suffit de savoir l'utiliser de vouloir l'entretenir un peu..


Et vous, pourquoi bloggez-vous?

04 novembre, 2006


Le reflet

Y' a de ces journées ou vous devriez rester coucher. Cette journée n'en faisant pas exception. En fait elle avait commencée péniblement par un réveil affreux. Un type saoûl déambulant dans les rue c'était arrêté sous la fenêtre de mon appartement pour gerber, ce qui m'avait réveillé de mauvaise humeur. Pour couronner le tout, il pleuvait comme au déluge (au sens figuré naturellement..) Je décida donc de me lever et de prendre mon déjeuner, mais en fouillant dans le réfrigérateur, je me rendis vite compte qu'il ne restait que des condiments.. comme à tous les jours.. Et puisque j'avais dans l'idée d,aller manger, cela n'allait pas m'arrêter maintenant. Je pris mon manteau et sortit pour me diriger vers le café où j'avais pris l'habitude d'aller.

L'automne à Choutimi, c'est froid et pluvieux. J'avais pas fait cinq minutes sous la pluie que mon manteau était déjà trempé et j'avais l'impression d'avoir pris une douche sans prendre la peine d'ouvrir le robinet. En gros, c'était un temps de merde, comme il y en a chaque semaine. Je m'était rendu sur la rue racine, un peu une sorte de rue principale à chicoutimi, il y a longtemps, maintenant moins fréquentée à cause du déménagement des magasins depuis l'apparition de centre d'achat et des grandes surfaces sur le boulvard Talbot.

Néanmoins, le rue racine était d'habitude fréquentée par beaucoup de gens, soit pour ses cafés, ses restaurants et le CLSC. Mais pas aujourd'hui. En effet, juste en mettant pied dans le rue, je constata un changement à l'environnement autour de moi. Il était 10 heures du matin et la rue aurait dû être fréquentée un dimanche matin par les nombreuses personnes qui viennent déjeuner où celles qui vont à la messe dans la cathédrale. Mais ce matin, c'était différent, il n'y avait personne en vue, pas même une voiture, seulement quelques papiers journaux qui partent au vent.

Je m'aventura dans la rue sans y porter vraiment attention, mais après quelques mètres de marche, la situation commença à me déranger quelque peu. Je me mis à marcher lentement en plein milieu de la rue, regardant autour de moi, espérant voir quelques movements de la part de l'environnement. Je me surpris même à crier "hé ho, y'a quelqu,un dans le coin?"

Aucune, réponse, pas même de la part de mon écho. Paniqué par ce silence, je me mis à courir en direction de mon café, mais à ma grande stupéfaction, la rue racine était bloqué par quelque chose d'étrange, juste avant le café. En fait, ce qui bloquait le passage semblait être un mur constitué d'un liquide, bloquant la rue dans toute sa largeur d'un trottoir à l'autre, et qui était de la hauteur des immeubles.

Je m'avançais lentement vers cette surface liquide, ce mur d'eau, jusqu'au moment où j'étais à environ 5 mètres de celui-ci. Je m'arrêta et l'observa un moment. Je pouvais voir mon reflet dans ce liquide de façon tellement claire, mais il y avait un autre problème un peu plus inquiètant.

Mon reflèt me regardait avec un étrange rictus qui m'étais pas le mien en ce moment.
- Qui es-tu
Aucune réponse de sa part. Mais son regard avait changé. Il avait l'air vide d'expression, un peu comme un mort.. un peu comme si j'étais mort. Je décida de m'avancer et rendu à moins d'un mètre du mur, je leva une mains pour toucher celui-ci.

Soudainement, mon reflèt leva sa main rapidement et m'agrippa par le colet pour essayer de me traîner dans cette abîme de liquide. J'étais surprit, autant par sa force que par la froideur lorsque mes bras et l'une de mes jambes commençaient à être entrainés lentement de l'autre côté. Il tirait fort et j'eu l'impression que chacune des parties de mes membres déjà dans le liquide commençaient à geler tellement que je ne sentais déjà plus les extrémites de mes mains.

Je perdais espoir, j'avais l'impression que j'allais disparaître sans avoir pu me défendre. Mon reflet semblait rire de moi, mais je n'entendit aucun son. Presque tout mon corps était maintenant à l'intérieur. seulement ma tête dépassait encore dans le monde réel et je sentais une pression du mon coeur coeur, comme si des doigts glacés tentait de me l'arracher.
Au désespoir, je rassemblais le dernier souffle qui me restait pour crier, pour crier toute la haine que j'avais envers moi-même, envers ma façon de me laisser mourir. J'hurla tellement fort, que j'eu presque l'impression que la terre vibrait autour de moi, mais ce n'était pas la terre qui vibrait. Je vis le visage de mon reflet changer, se transformer en souffrance. Il tenait ses mains sur ses oreilles et je réussis à me sortir entier du mur d'eau lorsque celui-ci éclatait partout dans le décor. Je du m'évanouir parce que lorsque je repris conscience, un type qui m'avait appuyé sur un immeuble me réveillait.
- hé, ça va? Il faut par s'endormir au milieu de la rue. Vous devriez peut-être lâcher la bouteille mon vieux!
- Oui, je vais très bien maintenant, merci, répondis-je.
 
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